Portrait Chinois de Judith Ruth Brunel
Une exploration de l’intime littéraire
Cher Lecteur, chère lectrice,
À travers ce portrait chinois de Judith Ruth Brunel, nous sommes conviés à une exploration fascinante de sa personnalité, capturée à travers ses propres réponses spontanées, communiquées via un médium moderne et immédiat, WhatsApp. En amont de cette expérience, Judith Ruth Brunel a été invitée à découvrir le portrait chinois de Pascal Bielskis, offrant ainsi une toile de fond inspirante pour notre propre exploration.
Zola Ntondo : Si vous étiez une couleur, quelle teinte exprimerait le mieux votre essence ?
Judith Ruth Brunel : Si j’étais une couleur, le bleu pastel serait le plus approprié, car il évoque pour moi le ciel, celui de l’horizon infini, comme le dirait Pascal Bielskis, mais aussi celui de l’océan, voire de la pureté dans certains cas. Un bleu pur, un bleu azur me rappelle également des régions auxquelles je suis attachée..
Zola Ntondo : En tant qu’écrivaine, quel animal vous représenterait le mieux ?
Judith Ruth Brunel : En tant qu’écrivaine, l’animal qui me représenterait le mieux serait, je pense, le guépard. C’est un animal qui a une silhouette très particulière, très musclée, avec une prestance que j’admire beaucoup. Comme le guépard j’aime beaucoup courir. Je trouve qu’il court à une allure ahurissante et j’aimerais un jour pouvoir lui arriver à la cheville.
Zola Ntondo : Si vos écrits étaient un lieu, où nous emmèneraient-ils ?
Judith Ruth Brunel : Si mes écrits étaient un lieu, je pense qu’ils pourraient nous emmener sur des îles exotiques et incongrues, offrant tout ce que l’on appelle le paradis exotique. Ces voyages pourraient nous transporter en terres fertiles, dans des endroits improbables où nous pourrions savourer à la fois le climat et les saveurs.
Zola Ntondo : Si vous étiez un élément naturel, lequel seriez-vous ?
Judith Ruth Brunel : Si j’étais un élément naturel, je serais un grain de sable. Comme le poème « Je veux un grain de sable » le dit, un grain de sable a de la chance, car il n’est jamais seul. Il est souvent dans une grande étendue ou sur une plage, ce qui reflète ma sociabilité et mon ouverture d’esprit. De plus, un grain de sable peut rester là des millénaires, sans complications particulières face au temps, aux intempéries ou aux époques.
Zola Ntondo : Quelle saison vous incarnerait le mieux ?
Judith Ruth Brunel : La saison qui m’incarnerait le mieux serait le printemps, car il nous guide vers l’été. Il est préférable de commencer l’été après avoir savouré le printemps, pour mieux aborder l’automne et finir par l’hiver.
Zola Ntondo : Si vous deviez vous transformer en objet, que seriez-vous ?
Judith Ruth Brunel : Si je pouvais me transformer en un objet, je choisirais soit un arbre à bijoux, comme évoqué dans la création de mon recueil, « Succès boisés et autres plaidoiries poétiques ». Sinon, à l’instar de Pascal Bielskis, j’aimerais revêtir un livre ancien. Un arbre à bijoux est un objet dont on ne soupçonne pas forcément l’existence, mais je le trouve esthétique. Un livre ancien revêt une forme sacrée qui me semble également belle et significative.
Zola Ntondo : Et pour terminer en beauté, si vous étiez un plat, lequel délecterait nos papilles ?
Judith Ruth Brunel : Si j’étais un plat, je serais une salade méditerranéenne, comme une salade César ou une salade Cléopâtre, avec des petits toasts au saumon et au fromage. J’apprécie la nourriture équilibrée, où les saveurs sont fines et prononcées, éveillant en moi des souvenirs et des sensations gustatives.
À chaque question posée, l’autrice de « Succès boisés et autres plaidoiries poétiques » a généreusement répondu de manière spontanée, dévoilant ainsi des aspects uniques de son être et de son esprit. À présent, remettons-nous de ce voyage enivrant à travers les multiples facettes de Judith Ruth Brunel, telles qu’elles se dessinèrent à travers ce dialogue ludique et introspectif.
Avec toute ma considération,
Zola Ntondo
Éditeur en chef