Robert Johnson et le Club 27 : Greenwood, 16 août 1938

On retrouve Robert Johnson effondré, à l’aube du 16 août 1938, dans un petit bourg du Mississippi.
Depuis trois jours, il agonise, empoisonné par un whisky trafiqué.
À ses côtés, quelques amis de passage, impuissants. Aucun médecin.
Sa guitare repose non loin, silencieuse.
À 27 ans, le plus énigmatique des bluesmen quitte la scène.


Le dernier souffle du roi du Delta Blues
Robert Johnson, né dans la pauvreté des champs de coton, hante les routes du Sud profond.
Des tavernes poussiéreuses aux coins de rues, il joue un blues âpre, chargé de douleur et de désir.
Sa voix tremble, ses doigts glissent sur les cordes avec une vitesse surnaturelle.
On raconte qu’il aurait vendu son âme au diable, à un carrefour perdu, pour obtenir ce don.
Les enregistrements de 1936 et 1937, rares mais fulgurants, suffisent à bâtir sa légende.

« J’ai dû fuir les femmes et les hommes jaloux, mais je ne pouvais pas fuir le blues. »


 

Mort accidentelle ou mythe éternel ?
Version officielle : empoisonné par jalousie.
Version populaire : frappé par le diable lui-même venu réclamer son dû.
Son enterrement reste incertain. Trois tombes, trois pierres, trois légendes.
Aucune certitude, sinon celle de son influence.


Le Club 27 : mythe et réalité

Pourquoi meurt-on à 27 ans ?
Pourquoi tant de voix brûlent-elles si vite ?
Derrière la légende, une réalité plus crue : l’art, la gloire et l’autodestruction dansent souvent main dans la main.
Amy Winehouse reste un symbole : celui d’un talent brut, fauché au sommet.


En savoir plus sur le Club 27

Cet été, nous nous souvenons de Robert Johnson.
Nous préparons aussi un nouvel hommage à Amy Winehouse.
Pour aller plus loin, découvrez mon livre « Club 27 : Mythe et Réalité », où je décrypte les histoires vraies derrière le mythe.